(26/08/1885, Saint-Julien Chapteuil (Haute-Loire) - - 14/08/1972, Paris)

Auteur dramatique, poète, essayiste, romancier français, né Louis-Henri-Jean Farigoule.

Lors qu’il commence une carrière d’enseignant, il est mobilisé en 1914. Après la guerre, il décide de se consacrer à l’écriture. Il s’attaque à un scénario de film et publie deux romans, "Mort de quelqu’un" et "Les Copains", qui illustrent sa théorie de l’unanimisme. Mais c’est au théâtre qu’il va gagner sa notoriété

En 1920, il devient directeur de l’école du Théâtre du Vieux-Colombier. Jacques Copeau, directeur du théâtre, met en scène sa pièce Cromedeyre-le-Vieil dans laquelle Louis Jouvet tient un petit rôle. C’est lui qui va donner à Jules Romains son ticket d’entrée pour le théâtre... et la gloire !

Dès le début de la Deuxième Guerre, Romains est contraint à l’exil. Il s’installe d’abord aux États-Unis, puis au Mexique où il participe à la fondation de l’Institut Français d’Amérique latine, à Mexico. À son retour à Paris, en 1946, les Allemands ont déménagé son appartement et dispersé sa bibliothèque.

Il est élu à l'Académie française en 1946, après son refus en 1931.

Atteint de la maladie de Parkinson, il meurt le 14 août 1972, à l’âge de 87 ans.

Formation

- Agrégé de philosophie (1909).

Prix et distinctions

- Elu à l'Académie française (1946).
- Grand officier de la Légion d'honneur.
- Commandeur dans l'ordre des Arts et des Lettres.
-Commandeur des Palmes académiques.